12.29.2010

* Exposition de Sabrina Desmarteau prolongée *


Suite au succès rencontré lors de sa présentation dans l’espace 1, il a été décidé de continuer cette exposition dans l’espace 2 de la galerie. C’est le moment ou jamais de venir voir la série [La machine procède de la géométrie] de Sabrina Desmarteau.

• l’exposition se poursuit jusqu’en mars 2011

11.15.2010

VIRAGES Exposition de Winston McQuade du 20 novembre au 3 décembre 2010




Fort d’une brillante carrière dans le secteur des communications et des médias, Winston McQuade a renoué avec la passion qui l’habitait alors qu’il était à l’École des Beaux-Arts de Québec. Depuis dix ans, il est connu comme un artiste professionnel réputé en arts visuels et l’on recense plus d’une vingtaine d’expositions à son actif au Québec.

Ses dernières années, il a exploré le paysage topographique de Montréal, où la beauté du mobilier urbain est transposée sur de grandes surfaces préparées. Il s’exécutait ainsi sur diverses installations « in situ » et sur des scénographies.

Cette fois, tout en demeurant à l’intérieur d’une démarche illustrant le côté industriel de la ville, il propose ses divagations abstraites sur une surface rarement exploitée, c’est-à-dire des palettes commerciales en cartons rigide de 8 cm d’épaisseur. Plus de 20 oeuvres seront exposées à la galerie.

L’artiste sera sur place tout au long de l’événement.

Visitez son site web au : www.winston.web44.net

10.24.2010

Sabrina Desmarteau - La machine procède de la géométrie




Les récentes peintures de Sabrina Desmarteau forment une série qui a pour titre : La machine procède de la géométrie. Pour sa première exposition solo à ESPACE PROJET, l'artiste propose une série de six œuvres regroupées sous le thème du métro de Montréal. Desmarteau a une grande fascination pour le plan utilisé dans le domaine de l’architecture. Il s’agit d’une mise en application de différents principes d’architecture, qui sont nécessaires à son travail : plans, conceptions d’espaces, structure, urbanité. Ce plan lui offre de multiples visions de l’espace et sa peinture suggère une nouvelle façon d’entrevoir la ville comme une structure avec ses infrastructures. Avec les techniques de peinture et de dessin, elle se plaît à représenter le paysage urbain de manière à ce que le procédé géométrique devienne un moyen de percevoir et d’exprimer la réalité.

Dans son œuvre, la ligne droite omniprésente crée des circuits et des réseaux. À travers cette démarche, la circulation prend une autre allure créant un nouveau code. Pour y parvenir, elle utilise des aplats isométriques ou en perspective créant des espaces construits et déconstruits : figuratifs et abstraits. Chacune des juxtapositions bigarrées apposées sur le canevas est destinée à subir un traitement graphique par la couleur, la perspective, l’épaisseur des traits et la géométrie. Le tableau devient alors la construction d’un paysage urbain élaboré autour du transport et du bâtiment. Le regard oscille constamment entre l’ensemble et le détail dans une organisation complexe.

30 octobre - 19 novembre, 2010

Vernissage: samedi 30 octobre, 15h00

10.11.2010

« Palestine, la guerre des Olives »




Du 15 au 28 octobre 2010, le photo-journaliste montréalais Valérian Mazataud présentera son reportage « Palestine, la guerre des Olives » à ESPACE PROJET Art Contemporain + Design

Toutes les informations http://www.focuszero.com/Exposition-photo-Palestine-La

Troncs coupés, arbres brûlés, récoltes volées, et attaques violentes. Depuis le début des années 2000, de nombreuses associations israéliennes, comme Rabbis for Human Rights, dénoncent les violences dont sont victimes les fermiers palestiniens au moment de la récolte des olives en Cisjordanie.

Depuis quelques années, la période de la récolte des olives, autrefois festive, est devenue synonyme de violence à travers la Cisjordanie. Les médias israéliens l’appellent « La guerre des olives ».

Sur les terres de la Bible, les symboles sont tout puissants. Cailloux contre mitraillettes, enfants contre soldats. L’Olivier lui, symbole ancestral de la paix, unit les peuples de la méditerranée. Aujourd’hui, il est non seulement le terrain, mais aussi le moyen et l’enjeu des affrontements entre fermiers palestiniens et colons israéliens.

Valérian Mazataud, photo-journaliste indépendant à Montréal, s’est rendu en Cisjordanie à l’automne 2009, et a choisi d’aborder le conflit israelo-palestinien sous un angle symbolique.

9.27.2010

Par les vagues, une exposition de Patrick Lafond (Tokyo)



Patrick Lafond (Tokyo)

Par les vagues

9 octobre - 14 octobre, 2010

Vernissage: samedi 9 octobre, 15h

Discussion avec l'artiste via Skype: samedi 9 octobre, 17h

Les récentes peintures de Patrick Lafond forment une série qui a pour titre : Par les vagues. Pour son exposition à ESPACE PROJET, l'artiste propose une série de quatorze œuvres regroupées sous le thème des Naïades, nymphes de la mythologie grecque. Ces divinités présidaient aux fontaines, aux rivières et aux fleuves. Il s’agit d’une interprétation moderne, servant à souligner l’omniprésence des ondes : la radio, le téléphone, les micro-ondes, les satellites, le WiFi, les ondes électromagnétiques – flux invisible dans lequel nous baignons.

En plus des références au thème de la Naïade (les vagues, la plongée, la baignade), les images peintes renvoient à un vécu, car elles sont tirées des photographies prises au cours de ses errances, en Inde, en Afrique, etc. Et les gens vivant là-bas, pauvres, font figure, ici, de nouvelles Naïades, qui gouvernent l’océan d’ondes qui nous submerge, alors qu’ils n’en tirent aucun profit eux-mêmes.

Né à Montréal en 1969, Patrick Lafond, avec sa nouvelle production, marque une étape dans sa recherche sur les couleurs. Il utilise les couleurs pour leur action, pour ce qu’elles font sur l’oeil. Chacune d’elle a un effet unique, car ce sont des fréquences précises. Ici le regard s’aventure entre le violet et le rouge, qui sont les deux extrémités du spectre visible. Le travail sur le rythme visuel n’est pas sans rapports avec la thématique des vagues et des ondes. Qui dit vagues dit rythme. La présence de plusieurs rythmes au sein d’une seule pièce servirait à souligner le mélange culturel qui caractérise notre ère des communications et des réseaux planétaires.

Les travaux de Lafond ont été présentés dans des galeries au Canada, au Japon, en Afrique et en Corée du sud, entre autres récemment au Art Space Juon à Tokyo (2009), au Kajeng Art Studio, en Indonésie (2008), à la Pink Cow à Tokyo (2007), et au Peppers Loft Gallery à Tokyo (2006). Il détient un baccalauréat en arts plastiques (1993) de l'Université du Québec à Montréal. Il a obtenu également une maîtrise en littérature de l'Université du Québec à Montréal en 2000. Il vit et travaille à Tokyo au Japon.

9.02.2010

COWGIRLS Série d'oeuvres photographiques de Frank Desgagnés






Qu’en serait-il si des cowgirls débarquaient aujourd’hui, ici même, dans notre civilisation? Avec le projet Cowgirls, la galerie Espace Projet propose un road picture né d’une rencontre entre Frank Desgagnés et deux comédiennes, Marie-Michelle Garon et Geneviève St Louis. Par une écriture photographique à la fois désenchantée et ludique, Frank Desgagnés met en scène les tribulations existentielles du symbole par excellence de cet idéal de liberté et du pouvoir inéluctable de l’humain que représente le cowboy. On se heurte à des images urbaines et on assiste plus à un désolant constat de banalité qu’au faîte d’une culture; des solitudes tristes plutôt que des solitaires glorieux.

« Ce que Frank Desgagnés nous montre dans ce projet, c’est aussi cet animal humain, évoluant dans un décor qui n’est pas le sien, donc forcément abasourdi. »

— Maxime Olivier Moutier

Membre du RAAV et de la Capic , Frank Desgagnés a réalisé quelques courts-métrages et a œuvré en cinéma, notamment avec François Girard et Robert Lepage. Il a créé et produit Le Cinématographe, un jeu questionnaire devenu best-seller dès sa mise en marché. Après avoir travaillé dans une agence de publicité, il fonde, en 2003, son propre studio de photo et de vidéo. Deux de ses photos font présentement partie de l’exposition pancanadienne Xpose 2010. Ses Cowgirls sont le fruit de cinq années de travail et de plaisir.

8.09.2010

Les Deux Sardaignes, exposition de photos de Frank Sanna






LES DEUX SARDAIGNES – Exposition de photos de Frank Sanna 13 au 28 aout 2010


Life has forever impressed me as being a world of phenomenon; a mysterious realm of so many things - all freely standing in contrast to each other, all somehow connected in unlimited space. This experience of opposition, the tension of worldly, finite, stuff existing in an infinite context, never really escapes my concern as person or artist.

Creating photographic images has always been a form questioning relationships. With each new composition, an unspoken argument plays out in my mind. Have I calmed the persistent need to orient myself within people, places, and things… or am I simply trying to make believe that this world belongs to me?


In the exposition Les deux Sardaignes landscapes of the 'two' Sardinias are presented. One, of images taken on trips from the physical, geographical location in Italy where my parents come from, the other, created from childhood family archives: images from 'the homeland' and of Thorold, Ontario - where I come from. The 'real' Sardinia is the one experienced through memory of family culture, geography and emotion - a landscape of psychological and affective space that is continually recomposed as an ongoing fiction of personal truth.

5.11.2010

ESPACE PROJET présente Et in Arcadia ego






Hôtels de luxe abandonnés de l’île de Huahine Photographies d’Alexandre Cv


Du 22 mai au 3 juin 2010, la galerie Espace Projet présente l’exposition Et in Arcadia ego, qui met en œuvre onze photographies d’hôtels de luxe abandonnés de l’île Polynésienne de Huahine.

La Polynésie Française a forgé son image autour d’un tourisme de luxe dont les bungalows sur pilotis baignant dans des lagons turquoise sont le fer de lance. L’île de Huahine, située dans l’archipel des îles sous le vent (Tahiti, Bora-Bora…), est l’île qui possède le plus de vestiges archéologiques, ce qui lui a donné le surnom d’île mémoire.

Or, c’est une mémoire plus récente que nous rapporte Alexandre Cv dans ses photographies. Ironiquement, l’île déploie des efforts afin de valoriser ses vestiges archéologiques alors que non loin de ces vestiges se retrouvent des hôtels de luxes abandonnés qui établissent un dialogue ambigu avec le paysage.

Ce dialogue avec le paysage, Alexandre Cv nous le propose à travers trois hôtels nichés dans les recoins paradisiaques de l’île. Comme l’évoquait Poussin dans son tableau affichant sa célèbre phrase Et in Arcadia ego, la finitude des choses nous guette. Et il importe d’en saisir la trace que cette fin laisse sur le paysage.