5.02.2011

Choses secrètes - Peintures récentes de Natalja Scerbina

TV 10-01, 2010, acrylique sur toile, 38.5 x 38.5cm

NTV 10-02, 2010, acrylique sur toile, 49 x 33cm

De tout temps, l’art a fréquenté la science. En phase avec l’accélération accrue du progrès scientifique dans des sphères aussi variées que la robotique, les biotechnologies, la génétique et l’écologie, la création contemporaine fournit un éventail de propositions qui intègrent et interrogent les possibilités offertes par de telles avancées, de même que leurs limites.

Le travail de l’artiste montréalaise Natalja Scerbina va dans ce sens.


Au moyen de la peinture, celle-ci construit des univers à la fois sensuels et inquiétants, habités par un propos sur les risques associés aux manipulations génétiques. Revisitant un thème récurrent de l’histoire de l’art, ses œuvres des dernières années explorent le motif de la fleur et proposent de revoir son symbolisme à l’aune des enjeux actuels de la biologie et de la pensée féministe. Les fleurs de Scerbina se présentent ainsi comme des formes instables et envahissantes, travaillées par des forces internes que traduisent les combats visuels agitant la surface des tableaux. Tensions, mouvements, métamorphoses, traces et fragments construisent un vocabulaire formel autour du motif central, alors que ses états transitoires et naissants sont évoqués par des lignes fébriles et des éclats colorés qui disloquent la forme pour la fixer dans un entre-deux, un passage, un mouvement de contraction ou d’expansion.


L’idée de mutation est d’ailleurs centrale dans la recherche de l’artiste. Natalja Scerbina, c’est plutôt un rythme effréné qui secoue la figure, témoignant des préoccupations de l’artiste pour les changements du monde contemporain et la nature composite des modes de vie actuels.


Exposition du 21 mai au 2 juin

Vernissage le samedi 21 mai à 15h00

4.18.2011

Natalia Valencia (Colombie) -Projections vidéos

This work functions as a miraculous sickness, fallen from the sky.

As a sparkly clarity attained through bits of frozen pain.

It assumes the reality of a mind being shaken by incontrolable,

estranging, extremely overwhelming feelings, caused by an alien

entity, love.

It is like running in a sunny green field, then stumbling and

falling because of a hidden rock on the beautiful green field.

Then finally deciding that the bruise one got from the fall is

actually a great matching accessory to the beautiful purple

dress one is wearing on that exact same day.

Natalia Valencia

Du/from 23 au/to 28 avril/april

3.30.2011

Marc-Antoine Monette - Abstractions + Prismatiques













Marc-Antoine Monette - Abstractions + Prismatiques
2 - 21 avril, 2011
Vernissage: samedi 9 avril, 15h
www.marcantoinemonette.com
Les récentes peintures de Marc-Antoine Monette forment deux séries regroupées sous le titre : Abstractions + Prismatiques. Pour sa première exposition solo à ESPACE PROJET, l'artiste propose une première série de facture abstraite où le travail concret d’élaboration importe plus que la finesse du résultat.
Né en 1973, Marc-Antoine Monette vit et travaille dans les Laurentides, à St-Anne-des-lacs. Les travaux de Monette ont été présentés dans des galeries au Québec, entre autres récemment à la Galerie Praxis art actuel, Ste-Thérèse (2010), à la galerie Corps-Beaux, Ste-Adèle (2008) et à la galerie de l’artiste, Ste-Anne-des-Lacs (2008). En 1989, il complète un certificat en Arts au Centre Saydie Bronfman, mais il se considère autodidacte.

3.10.2011

Prises Faciles




Prises faciles
Exposition photographique collective
Galerie Espace Projet

Du 19 au 31 mars, 2011
Vernissage 19 mars
Galerie Espace projet art contemporain + design
353 Villeray, Montréal
Du 19 au 31 mars 2011, la galerie Espace projet présente l’exposition Prises faciles qui met en œuvre le travail de cinq photographes sur le thème de la pêche aux poissons des chenaux : Rodolphe Beaulieu, Alexandra Boucher, Alexandre Cv, Olivier Laplante-Goulet et Marie-Lyne Quirion.
À l’automne 2010, Alexandre Cv a réuni quatre photographes pour leur proposer un projet collectif. L’objectif était de présenter cinq visions distinctes d’un même thème : la pêche aux Poulamons. Après avoir passé plusieurs heures dans une cabane sur la glace, le collectif est fier de présenter leurs prises.
Activité hivernale unique, la création d’un village éphémère sur la rivière St-Anne prend la forme d’un microcosme sur glace. Des milliers de personnes venant de partout à travers le monde se regroupent dans des cabanes. Ces centaines de cabanes aux cheminées fumantes donnent l’impression d’être à mi-chemin entre un camping municipal et une communauté du Grand Nord.
Le collectif en a extrait des portraits, paysages, détails esthétiques, natures mortes et vues architecturales des cabanes.
Questions médiatiques: Alexandre Cv / adressecourriel@yahoo.ca
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March 9th, 2011
For Immediate Release
Prises faciles
Photographic Group Exhibition
Espace Projet Gallery
March 19th-31st
Vernissage March 19th
Galerie Espace Projet art contemporain + design
353 Villeray, Montréal
From March 19th to 31st, Espace Projet gallery presents the exhibition Prises faciles, which features the work of five photographers on the subject of ice fishing; Rodolphe Beaulieu, Alexandra Boucher, Alexandre CV, Olivier Laplante-Goulet and Marie-Lyne Quirion.
In fall 2010, Alexandre CV invited four photographers who did not previously know each other to participate in a collaborative project. The aim was to present five distinct visions on the same theme - ice fishing. After living on the ice, the group is proud to present their catch.
An ephemeral village, temporarily erected on St-Anne’s river, acts as a form of microcosm on ice. Hundreds of smoking chimney huts give their visitors the impression of being halfway between a municipal campsite and a community of the Far North. Thousands of people come from around the world and gather in these huts to experience the unique winter activity.
Extracted landscapes, architectural views, aesthetic details, portraits and still life constitute the visual of this particular group show.
Media inquiries: Alexandre Cv / adressecourriel@yahoo.ca

2.17.2011





Photos trouvées – collages aux murs

Installation évolutive

Sous la direction d’Alexandre Cv

Exposition de groupe

19 au 27 février

Atelier no 1 – installation : 19 février 13h00 à 16h00

Vernissage : 19 février à 17h00

Atelier no 2 – installation suite et fin :

Nuit blanche 26 février : 17h00 à 2h00

Apportez vos ciseaux, des photos trouvées, des revues et du ruban adhésif !

1.24.2011



Surfaces

Djordje Grimminck (Hollande)

Exposition : 29 janvier au 17 février

Vernissage : 29 janvier à 17 h

À quel moment une œuvre d’art prend-elle sa forme la plus pertinente, est-ce au moment du concept, du processus de création, ou est-ce son impact sur le spectateur qui compte?

Grimminck pose cette question fondamentale en présentant des monochromes tirés de surfaces de travail choisies. Ici, la trace prime sur le résultat. La nuance se trouve dans les détails, les criblures, les coupures. On voit les sillons dans un champ avant les semences ou après la récolte, mais jamais les champs eux-mêmes, dans leurs couleurs et leur emphase.

Le fruit de son travail, l’esthétique même de celui-ci, se situe avant tout dans l’absence, dans la supposition.

Les œuvres créées sur sa surface de travail sont fréquemment modifiées, détruites ou abandonnées pour ne garder que l’espace de travail comme seul résultat du processus.

Ces morceaux de table au mur rappellent Kosuth et ses différentes représentations conceptuelles de la chaise. Or, Grimminck ne souhaite pas que l’on en reste là. Il souhaite que dans l’absence rayonne l’essence de son travail. Les détails donnent juste assez d’information au spectateur pour que son œil accroche, au fil des monochromes, sur quelque chose d’inconstructible.

Adapté du hollandais par Anne Lestang-Ruïz

Djordje Grimminck vit et travaille à Amsterdam. Il présente son travail depuis quelques années sous un pseudonyme et commence à le présenter à l'étranger (Allemagne, Autriche) cette année.

12.29.2010

* Exposition de Sabrina Desmarteau prolongée *


Suite au succès rencontré lors de sa présentation dans l’espace 1, il a été décidé de continuer cette exposition dans l’espace 2 de la galerie. C’est le moment ou jamais de venir voir la série [La machine procède de la géométrie] de Sabrina Desmarteau.

• l’exposition se poursuit jusqu’en mars 2011

11.15.2010

VIRAGES Exposition de Winston McQuade du 20 novembre au 3 décembre 2010




Fort d’une brillante carrière dans le secteur des communications et des médias, Winston McQuade a renoué avec la passion qui l’habitait alors qu’il était à l’École des Beaux-Arts de Québec. Depuis dix ans, il est connu comme un artiste professionnel réputé en arts visuels et l’on recense plus d’une vingtaine d’expositions à son actif au Québec.

Ses dernières années, il a exploré le paysage topographique de Montréal, où la beauté du mobilier urbain est transposée sur de grandes surfaces préparées. Il s’exécutait ainsi sur diverses installations « in situ » et sur des scénographies.

Cette fois, tout en demeurant à l’intérieur d’une démarche illustrant le côté industriel de la ville, il propose ses divagations abstraites sur une surface rarement exploitée, c’est-à-dire des palettes commerciales en cartons rigide de 8 cm d’épaisseur. Plus de 20 oeuvres seront exposées à la galerie.

L’artiste sera sur place tout au long de l’événement.

Visitez son site web au : www.winston.web44.net

10.24.2010

Sabrina Desmarteau - La machine procède de la géométrie




Les récentes peintures de Sabrina Desmarteau forment une série qui a pour titre : La machine procède de la géométrie. Pour sa première exposition solo à ESPACE PROJET, l'artiste propose une série de six œuvres regroupées sous le thème du métro de Montréal. Desmarteau a une grande fascination pour le plan utilisé dans le domaine de l’architecture. Il s’agit d’une mise en application de différents principes d’architecture, qui sont nécessaires à son travail : plans, conceptions d’espaces, structure, urbanité. Ce plan lui offre de multiples visions de l’espace et sa peinture suggère une nouvelle façon d’entrevoir la ville comme une structure avec ses infrastructures. Avec les techniques de peinture et de dessin, elle se plaît à représenter le paysage urbain de manière à ce que le procédé géométrique devienne un moyen de percevoir et d’exprimer la réalité.

Dans son œuvre, la ligne droite omniprésente crée des circuits et des réseaux. À travers cette démarche, la circulation prend une autre allure créant un nouveau code. Pour y parvenir, elle utilise des aplats isométriques ou en perspective créant des espaces construits et déconstruits : figuratifs et abstraits. Chacune des juxtapositions bigarrées apposées sur le canevas est destinée à subir un traitement graphique par la couleur, la perspective, l’épaisseur des traits et la géométrie. Le tableau devient alors la construction d’un paysage urbain élaboré autour du transport et du bâtiment. Le regard oscille constamment entre l’ensemble et le détail dans une organisation complexe.

30 octobre - 19 novembre, 2010

Vernissage: samedi 30 octobre, 15h00

10.11.2010

« Palestine, la guerre des Olives »




Du 15 au 28 octobre 2010, le photo-journaliste montréalais Valérian Mazataud présentera son reportage « Palestine, la guerre des Olives » à ESPACE PROJET Art Contemporain + Design

Toutes les informations http://www.focuszero.com/Exposition-photo-Palestine-La

Troncs coupés, arbres brûlés, récoltes volées, et attaques violentes. Depuis le début des années 2000, de nombreuses associations israéliennes, comme Rabbis for Human Rights, dénoncent les violences dont sont victimes les fermiers palestiniens au moment de la récolte des olives en Cisjordanie.

Depuis quelques années, la période de la récolte des olives, autrefois festive, est devenue synonyme de violence à travers la Cisjordanie. Les médias israéliens l’appellent « La guerre des olives ».

Sur les terres de la Bible, les symboles sont tout puissants. Cailloux contre mitraillettes, enfants contre soldats. L’Olivier lui, symbole ancestral de la paix, unit les peuples de la méditerranée. Aujourd’hui, il est non seulement le terrain, mais aussi le moyen et l’enjeu des affrontements entre fermiers palestiniens et colons israéliens.

Valérian Mazataud, photo-journaliste indépendant à Montréal, s’est rendu en Cisjordanie à l’automne 2009, et a choisi d’aborder le conflit israelo-palestinien sous un angle symbolique.

9.27.2010

Par les vagues, une exposition de Patrick Lafond (Tokyo)



Patrick Lafond (Tokyo)

Par les vagues

9 octobre - 14 octobre, 2010

Vernissage: samedi 9 octobre, 15h

Discussion avec l'artiste via Skype: samedi 9 octobre, 17h

Les récentes peintures de Patrick Lafond forment une série qui a pour titre : Par les vagues. Pour son exposition à ESPACE PROJET, l'artiste propose une série de quatorze œuvres regroupées sous le thème des Naïades, nymphes de la mythologie grecque. Ces divinités présidaient aux fontaines, aux rivières et aux fleuves. Il s’agit d’une interprétation moderne, servant à souligner l’omniprésence des ondes : la radio, le téléphone, les micro-ondes, les satellites, le WiFi, les ondes électromagnétiques – flux invisible dans lequel nous baignons.

En plus des références au thème de la Naïade (les vagues, la plongée, la baignade), les images peintes renvoient à un vécu, car elles sont tirées des photographies prises au cours de ses errances, en Inde, en Afrique, etc. Et les gens vivant là-bas, pauvres, font figure, ici, de nouvelles Naïades, qui gouvernent l’océan d’ondes qui nous submerge, alors qu’ils n’en tirent aucun profit eux-mêmes.

Né à Montréal en 1969, Patrick Lafond, avec sa nouvelle production, marque une étape dans sa recherche sur les couleurs. Il utilise les couleurs pour leur action, pour ce qu’elles font sur l’oeil. Chacune d’elle a un effet unique, car ce sont des fréquences précises. Ici le regard s’aventure entre le violet et le rouge, qui sont les deux extrémités du spectre visible. Le travail sur le rythme visuel n’est pas sans rapports avec la thématique des vagues et des ondes. Qui dit vagues dit rythme. La présence de plusieurs rythmes au sein d’une seule pièce servirait à souligner le mélange culturel qui caractérise notre ère des communications et des réseaux planétaires.

Les travaux de Lafond ont été présentés dans des galeries au Canada, au Japon, en Afrique et en Corée du sud, entre autres récemment au Art Space Juon à Tokyo (2009), au Kajeng Art Studio, en Indonésie (2008), à la Pink Cow à Tokyo (2007), et au Peppers Loft Gallery à Tokyo (2006). Il détient un baccalauréat en arts plastiques (1993) de l'Université du Québec à Montréal. Il a obtenu également une maîtrise en littérature de l'Université du Québec à Montréal en 2000. Il vit et travaille à Tokyo au Japon.